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 Chaleur, froid, pluie, grêle… les quatre saisons en mai et juin

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MessageSujet: Chaleur, froid, pluie, grêle… les quatre saisons en mai et juin    Chaleur, froid, pluie, grêle… les quatre saisons en mai et juin  EmptyJeu 23 Juin - 12:21

Chaleur, froid, pluie, grêle… les quatre saisons en mai et juin


L’arrivée de masses d’air du Sahara et des infiltrations maritimes sont la cause des changements. Les régions les plus affectées par les pluies hors saison sont le Tangérois, le Saïss, le nord de l’Oriental et même le Centre.



Le temps a manifestement perdu la boule. Des perturbations inhabituelles ont été enregistrées durant le mois de mai et la première décade de juin. Des températures excessives avec des écarts se situant entre + 5 et +7°, mais aussi des averses d’une rare intensité comme à Tanger où, en moins de 3 heures, ce ne sont pas moins de 67 mm de pluie qui sont tombés. Il y a eu aussi de la grêle qui a endommagé des cultures de manières inégales. On peut le dire, des conditions climatiques exceptionnelles ont prévalu durant ces dernières semaines.
Mohamed Belaouchi, en charge de la communication à la Météorologie nationale, confie volontiers qu’il s’agit là de phénomènes en rupture avec ce qui se passe en pareille période mais ne veut pas, non plus, en tirer des conclusions définitives pour ce qui est des changements climatiques dans le monde. Mais force est de constater que les craintes des climatologues quant au réchauffement climatique, l’installation des phénomènes extrêmes et l’étirement des saisons commencent à être confortés. Ce n’est pas tant les perturbations qui doivent nous étonner que leurs fréquences, explique ce prévisionniste aguerri.
Mais que s’est-il, donc, passé pour donner lieu à ces phénomènes inhabituels ? Sur le plan conjoncturel, il y a eu une collusion de plusieurs éléments. D’abord, l’arrivée de masses d’air chaud et sec intenses, venues du sud du Sahara qui a coïncidé avec des flux et des infiltrations maritimes, apportant de l’humidité. En fait, ces flux frais ne sont pas «normaux» pour la période. Non seulement elles ont apporté de quoi alimenter les averses, mais elles étaient d’abord maritimes. Ensuite, début juin, elles ont été alimentées par des infiltrations plus fraîches qui trouvaient leurs origines au Groënland. Pour aggraver le tout, un anticyclone les empêchaient d’entrer dans une partie de l’Europe et notamment la France et les détournaient de fait automatiquement vers le Maroc. C’est cela qui a donné les cumulus nimbus qui ont alimenté les averses qu’a connues le Maroc de manière répété et intensive. Les régions les plus affectées ont été le Tangérois, mais aussi le Saïss, le nord de l’Oriental et même le Centre.


33° à Kénitra et 38° à Smara, le 24 mai

Ce genre de phénomènes n’est pas une exception en soi puisqu’on le constate dans les régions montagneuses du Moyen et Haut-Atlas où les averses d’été n’étonnent personnesni par leur fréquence ni par leur intensité. Mais, là, c’est une grande partie du pays qui a vu les averses se généraliser en période de chaleur.
Ceci étant dit, le temps et les températures enregistrées sur la dernière décade de mai et la première décade de juin montrent de grosses variations et surtout la sensation de suffocation comme dans un climat tropical avec ce que cela suppose comme humidité et chaleur. Les exemples sont frappants : entre le 23 et le 27 mai, les températures ont dépassé les 29° avec des pics de 32° enregistrés les 24 et 27 mai. A Kénitra, les 33° ont été atteints le 24 mai alors que les 23 et 24 mai, à Agadir, il faisait 38° à l’ombre. Fès a connu respectivement 30 et 32° les 23 et 24 mai. A Marrakech, le mercure a frôlé les 36° tout comme à Béni- Mellal. Mais c’est à Smara que la chaleur a été très forte avec 38° le 23 mai et 42° le jour suivant.
Des niveaux très élevés par rapport à la moyenne constatée sur 30 ans durant le mois de mai et qui est de 20,4° pour Casablanca, 24,3° pour Marrakech, 20,5° pour Agadir, 21,3° pour Fès et Meknès.
Cependant, si la différence est palpable, il faut dire qu’on est très loin des records absolus qui sont tout à fait impressionnants. Et voici quelques exemples de températures enregistrées à l’ombre durant le mois de juin. En 1982, il a été enregistré 42,6° à Fès, 43,9° à Meknès en 1950. Le 10 juin 1952, Casablanca a connu un pic de 38,2°. Mais c’est Marrakech et Agadir qui ont connu des températures caniculaires les plus fortes dans l’histoire du Maroc en pareille période, avec respectivement 45,8° en 1929 et 44,5° en 1937.


Mohamed El Maâroufi. La Vie éco

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