Toyota, Ford, Honda et maintenant Volkswagen...

Le constructeur allemand a rappelé près de 200 000 véhicules au Brésil par prévention, pour un défaut constaté sur le roulement arrière de plusieurs modèles Novo Gol et Voyage. Les rappels se poursuivent donc à l’échelle internationale, mais la place médiatique qu'on leur accorde est exagérée.

Volkswagen rappelle à son tour des véhicules, ce n’est pas une blague. Le constructeur allemand a en effet annoncé le retour en concessions de 193 620 modèles exactement au Brésil, uniquement des Novo Gol et Voyage produites avant le mois de janvier 2009. De là à dire que cette mauvaise publicité générale pour le monde automobile devient une mode à laquelle personne ne peut succomber, le pas ne peut pas être franchi évidemment.

Deux modèles uniquement commercialisés en AmSud
Pour le peut-être futur numéro 1 mondial, le rappel est uniquement effectué à titre préventif en raison d’un roulement arrière pas suffisamment graissé. « L’utilisation du véhicule dans ces conditions peut provoquer du bruit et son utilisation continue peut entraîner le blocage des roues. En cas extrême, la roue peut se détacher », a précisé laconiquement Volkswagen Brésil sur son site internet - une heure et trente minutes d’intervention seulement seraient nécessaires à la réparation.
Ce scénario éventuellement catastrophe justifie effectivement cette nouvelle campagne de rappels, moins importante toutefois que celle de 477 000 Fox à laquelle Volkswagen avait déjà été contraint au Brésil, en avril 2008. Les sièges arrière, dangereux lors de leur manipulation, étaient alors en cause. Pas de danger donc cette fois-ci pour les automobilistes européens, puisque les Novo Gol et Voyage ne sont pas commercialisés ailleurs qu’en Amérique du Sud, mais la série noire à l’échelle mondiale se poursuit pour les constructeurs.


Toyota a ouvert une brèche malsaine
Après le scandale des pédales de frein et d’accélérateur sur un ensemble de véhicules du groupe Toyota, sur lequel il n’est plus vraiment utile d’enfoncer le clou, Ford (un peu plus de 17 000 véhicules aux Etats-Unis) mais surtout Honda avaient également dû rappeler une batterie de voitures, plus de 400 000 pour le deuxième constructeur japonais en raison de défauts sur des airbags (principalement sur le marché américain).
La loi des séries est donc poursuivie par Volkswagen, mais l’emballement médiatique autour de ces rappels depuis l'affaire Toyota prend des proportions sans doute exagérées puisque tous les constructeurs en connaissent, et pas seulement depuis ces dernières semaines.

Source:Autonews.fr